J’ai lu “Liberté 45” de Pierre-Yves McSween

Le livre “Liberté 45”, certainement une allusion aux publicités Liberté 55 qui jouaient à la télévision il y a longtemps, explique comment atteindre l’indépendance financière à 45 ans. C’est un concept qui ne sera pas nouveau aux lectrices et lecteurs de ce blogue, mais qui surprendra sûrement les personnes qui se sont résignées à prendre leur retraite à 65 ans.

Dans le livre, McSween met beaucoup l’accent sur les 15 premières années de notre carrière d’investisseur, soit entre les âges de 20 à 35 ans. Avec raison, car ce sont ces années qui ont le plus gros impact sur notre capacité d’atteindre l’indépendance financière à un âge raisonnable. En effet, chaque dollar épargné à l’âge de 20 ans a beaucoup plus d’impact que ceux épargnés à 40 ans grâce aux intérêts composés.

Ayant 36 ans (au moment d’écrire l’article), ça décourage un peu. Je ne suis pas en mauvaise posture, mais le livre se concentre beaucoup sur ces années, ce qui pourrait vous décourager si vous êtes dans la même tranche d’âge que moi.

Cependant, même si vous l’êtes, ne vous découragez pas. Mieux vaut tard que jamais, et plus tôt vous commencez, plus tôt vous atteindrez votre objectif. Comme le dit le célèbre proverbe:

Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le Deuxième meilleur moment est maintenant.

Au cours des chapitres, il mentionne plusieurs fois son acronyme VEI (Valeur, Épargner, Investir). Il suggère aux plus jeunes de faire augmenter leur valeur pour pouvoir gagner un meilleur salaire, d’épargner pour avoir plus d’argent à investir aussitôt que possible afin de profiter des intérêts composés. Il parle également de façon qu’on peut optimiser nos placements afin de profiter pleinement de tous les beaux cadeaux que le gouvernement offre à ceux qui font leurs devoirs (le CELI, le REÉÉ, l’incorporation, etc.).

Le livre m’a également amené à me questionner sur l’achat de ma prochaine propriété. On a acheté notre maison il y a environ 3 ans, donc il est encore tôt pour penser à déménager. Cependant, sachant qu’on veut déménager dans une maison un peu plus grosse lorsque nos enfants seront un peu plus vieux, est-ce que ça ne vaudrait pas la peine de le faire le plus tôt possible? Ça reste à voir, mais pour l’instant, on ne bouge pas.

Bref, je vous recommande la lecture de “Liberté 45” (loué à la bibliothèque ou emprunté à un.e ami.e, idéalement), surtout si vous êtes dans la jeune vingtaine. Mise en garde, il utilise un langage qui frôle l’arrogance que certains pourraient ne pas aimer… Si vous connaissez Pierre-Yves McSween, vous savez probablement à quoi vous attendre. Les exemples sont souvent très noirs ou blancs sans laisser de place aux subtilités de la vie. C’est peut-être un style littéraire, mais ça m’a accroché à plusieurs reprises pendant la lecture.